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Histoire de l'ostéopathie

Diplômé de l’école de Biomécanique de Cachan - Membre de l’Association Française d’Ostéopathie (A.F.O)

Une des premières codifications de la médecine manuelle apparait par la théorie de l'irritation vertébrale en 1828 avec Thomas Brown venant compléter celle émise par le français François Broussais dont les travaux reposaient sur les pathologies fonctionnelles entrainant l'inflammation des organes (1818).

A la fin du XIXe siècle, Andrew Taylor STILL, médecin américain, définissait ce que représentait l'ostéopathie d'aujourd'hui. Après avoir perdu plusieurs de ses enfants lors d'une pandémie de méningite, il chercha une nouvelle forme de thérapie, différente de celle de la médecine classique.

Il orienta alors ses recherches vers une pratique visant à soigner différents désordres biologiques résultant d'un déséquilibre fonctionnel, et créa une thérapie manipulative holistique (prenant en compte l'homme dans sa globalité). Sa théorie repose sur le fait qu'un dysfonctionnement vertébral, viscéral ou crânien peut entrainer des répercussions sur la physiologie de l'organisme entier, et que certaines douleurs ou raideurs ostéo-articulaire ne trouvent pas forcement leur origine sur un trauma et peuvent être traitées par certaines mobilisations, spécifiques à chaque articulations. Cette théorie fut ensuite développée et exportée vers l'Europe par ses éleves, en particulier Littlejohn et Sutherland.

Dans les années 50, l'ostéopathie occidentale voit le jour et mettra une vingtaine d'années avant de rencontrer un succès à la fois médiatique, populaire et controversé. En effet, le mauvais encadrement légal de cette profession a eu pour conséquence une utilisation abusive du titre d'ostéopathe, et l'installation de personnes sans formations ou pseudo formations. Aujourd'hui, la profession d'ostéopathe est légalement encadrée.

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